L’histoire de l’Afrique est marquée par des siècles de souffrances infligées par les impérialistes et colonisateurs. L’esclavage et la colonisation ont non seulement pillé les ressources du continent, mais ont aussi coûté la vie à des millions d’Africains, réduits à l’état de marchandises ou soumis à des régimes oppressifs. Aujourd’hui, la reconnaissance de ces crimes et la quête de réparations sont au cœur des revendications des peuples africains et de leurs dirigeants.
Des dirigeants africains assassinés pour leur combat contre l’injustice systémique, l’histoire africaine très triste et ensanglantée est jalonnée de figures emblématiques qui ont payé de leur vie leur engagement pour la justice et l’égalité. De Patrice Lumumba à Félix Roland Moumié, en passant par Thomas Sankara et Mouammar Kadhafi, ces leaders ont été éliminés alors qu’ils luttaient pour la souveraineté de leurs nations et la dignité du peuple africain. Leur assassinat, souvent orchestré par des puissances étrangères, visait à maintenir l’Afrique sous domination et à empêcher toute émancipation réelle.
Les puissances coloniales et la perpétuation du chaos
Malgré la fin officielle de la colonisation, certaines puissances continuent d’exercer une influence néfaste sur le continent. La fabrication et la livraison d’armes à des groupes terroristes, financées par des circuits opaques, alimentent des conflits meurtriers qui déstabilisent l’Afrique. Ces guerres, souvent motivées par des intérêts économiques et géopolitiques, empêchent le développement et maintiennent le continent dans une spirale de violence.
Mais avec l’éveil des consciences et l’avènement des jeunes leaders indépendant d’esprit à la tête de certains pays, l’Afrique est entrain d’apporter de manière progressive une réponse africaine à cette menace qu’ils veulent perpétuelle. Les pays de l’ Alliance des Etats du Sahel prennent des mesures pour contrer ces ingérences avec fermeté et responsabilité. En renforçant la coopération militaire et économique entre nations africaines, la Russie, la Chine et les pays émergents qui épousent la vision de fonctionner désormais dans un univers multipolaire, ils cherchent à limiter l’influence étrangère et à garantir la sécurité du Sahel, de leurs pays respectifs et du continent. La mise en place des politiques de contrôle des financements et des flux d’armes est essentielle pour stopper ces manipulations et permettre aux peuples africains de reprendre le contrôle de leur destin.
La lutte pour la justice, la reconnaissance et les réparations des crimes commis par les colonisateurs et impérialistes sont des étapes cruciales, mais elles doivent être suivie d’actions concrètes. Les réparations, qu’elles soient financières, politiques ou symboliques, sont une nécessité pour honorer la mémoire des victimes et construire un avenir basé sur la justice, l’équité et l’égalité. L’Afrique ne peut plus être un terrain de jeu pour les puissances étrangères; elle doit revendiquer son autonomie et exiger des comptes pour les injustices du passé et du présent. Pour cela, le renouvellement de la classe politique dans plusieurs pays d’Afrique noire est un impératif. Les réseaux françafricains ayant complètement pris en otage les différents systèmes à travers multiples réseaux infiltrés au cœur des administrations savamment entretenus par des esclaves de salons qui n’hésitent pas à trahir pour leurs intérêts égoïstes. Ils doivent être mis hors d’état de nuire pour que le continent puisse enfin sortir la tête de l’eau.
Eric Moïse NKOUANDOU M.