Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe tient depuis ce Samedi 1er Avril les rênes du conseil des Nations Unies.
Pour Kiev c’est plus qu’une honte voir une humiliation de pouvoir subir comme le prévoit les règles de fonctionnement du conseil de sécurité onusien l’exercice de la puissante fédération russe.
Pendant un mois, comme cela est prescrit dans le texte qui fonde le règlement et le fonctionnement du conseil, la Russie devra confondre ceux des membres qui ont sollicités sa mise à l’écart diplomatique en activant toute sortes de sanctions qui n’ont jusqu’à présent causé qu’un effet contraire. L’inflation généralisée, l’augmentation du coût du blé et du pétrole ont renforcé une crise financière déjà ébranlée par une précédente crise sanitaire due au corona virus.
Le Président ukrainien V. Zelensky a ouvertement fustigé la faillite du système des Nations Unies qui pour lui devrait subir de profondes réformes. Il a d’ailleurs déclaré : << Il n’y aucune forme de terreur que la Russie n’est déjà exercée, les réformes doivent empêcher les états terroristes et ils doivent être tenus pour responsables de la terreur. Ils ne doivent siéger nulle part …>> il a également lancé que la Russie livre une guerre coloniale et que son président est un criminel recherché par la Court Pénale Internationale pour crimes de guerre. Toutes ces critiques n’ont pas empêché Moscou d’assurer que sa diplomatie et son exercice à la tête du Conseil de Sécurité se fera avec efficacité.
Le chef de la diplomatie russe a annoncé qu’un débat public de haut niveau sur le multilatéralisme du Conseil pourrait être ouvert en vue d’analyser les principes de la Charte des Nations Unies.
